The Forge








Bienvenue dans ce recoin de mon site dédié à ma petite production coutelière.


► Nouveauté ?

○ Oui et non. Collectionneur de couteaux au milieu des années 90, j’ai toujours été fasciné par ce savoir-faire ancestral (l’acier, le feu) illustration du passage d’une matière brute à un objet pratique, esthétique et chargé de sens.

○ Avant l’arrivée massive du web, il fallait éplucher la presse spécialisée, courir les salons, fréquenter les boutiques spécialisées. Très vite surgit l’accumulation de grands classiques de la coutellerie, de versions militaires, du régional, du plus diffusé, de l’artisanal… accompagnée à l´époque de quelques essais bien téméraires de montage de couteau et de customisation.


► Renouveau

○ En marge de ma production pipière, existaient déjà quelques couteaux. Essentiellement de petites lames de vieux sécateurs recyclées, réaffutées puis emmanchées dans diverses cornes.

○ Mais l’allumage de la forge en septembre 2025 change la donne tout en s’inscrivant dans une certaine continuité. Désormais, tous ces vieux outils en acier accumulés au fil des années peuvent être reforgés et trouver une seconde jeunesse sous la forme de couteau.


► Wabi-Sabi

○ La perfection n’étant pas de ce monde, autant tenter de maîtriser - en les intégrant - les affres du temps s’écoulant. L’utilisation d’acier provenant de vieux outils avec leur propre vécu (limes de maréchal-ferrant, burins, planes de menuisier, faucilles, etc …) prend alors tout son sens ….

○ Mais pour travailler la matière, une reprise de tous les processus thermiques est essentielle.


► Processus

○ D’abord une détrempe à la forge : l’acier est porté au rouge puis refroidi progressivement dans la forge éteinte jusqu’au lendemain. La matière perd son durcissement initial.

○ Vient ensuite le temps de la mise en forme au marteau, alternant passage à la forge et martelage sur l’enclume.

○ Après ce formage, voici le moment de l’émouture grossière au backstand et les éventuels perçages pour les futures plaquettes ou axe de pivot.

○ S’en suit la fameuse trempe : l’acier porté au rouge autour des 750°C est plongé dans un bain d’huile. S’il gagne en dureté, l’acier reste cassant.

○ Pour retrouver de la souplesse, un passage pendant quelques heures au four autour des 200°C permet de détendre ces tensions moléculaires. Phase méconnue du revenu.


► Finitions

○ Façonnage définitif au backstand (grain de 40 à 320), l’instant où se décide de laisser la lame en brut de forge ou non.

○ Retour à l’atelier piperie pour le montage du manche : corne, bois, résine, etc …

○ Et enfin l’affutage au mini backstand du grain 120 jusqu’au 1000 pour obtenir un mord-fil détachable sur une bande de cuir et avoir un tranchant rasoir



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